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Projets de Recherche
CNEPRU : Valorisation des espèces botaniques locales en tant que biopesticides contre les moustiques : Biodiversité, Caractérisation chimique et Bioactivité
Code | Durée |
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D01N01UN410120210001 | 2021-2024 |
Chef de Projet
![]() |
Kaouther HAMAIDIAProfesseurFaculté des Sciences de la Nature et de la Vie Université de Souk Ahras, Souk Ahras ![]() ![]() ![]() |
Membres
Nom et Prénom | Grade | Filière |
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Nour el houda HAFSI |
Maître Assistant B | |
chaima DRAOUET |
Doctorant |
Description de Projet
Les insectes sont pratiquement indispensables au bon fonctionnement de tous les écosystèmes. Cependant, ils peuvent transmettre des maladies, dites à transmission vectorielle (MTVs). Les MTVs représentent plus de 17% de toutes les maladies infectieuses, causant plus de 700 000 décès par an. Ils peuvent être causés par des parasites, des bactéries ou des virus transmis par la piqûre d\\\\\\\\\\\\\\\'espèces hématophages infectées (OMS, 2020). Parmi ces nombreux groupes, les Moustiques (Culicidae) sont particulièrement les plus connus et les plus redoutés à cause de leur double importance médicale et vétérinaire. Alors que la progression rapide et la fréquence des flambées récentes d\\\\\\\\\\\\\\\'arbovirus sont associées à des changements à long terme du comportement humain (mondialisation, urbanisation, changement climatique), il existe des interactions directes moustiques-virus qui entraînent des changements dans la gamme d\\\\\\\\\\\\\\\'hôtes et modifient la transmission du virus (Rückert & Ebel, 2018).De nombreuses maladies à transmission vectorielle comme le paludisme (400 000 décès chaque année) et la dengue (40 000 décès chaque année) qui peuvent être évitées grâce à des mesures de protection et à la mobilisation communautaire (OMS, 2020). Les communautés locales sont un acteur clé et une ressource cruciale dans cet effort (Bartumeus et al., 2019). La santé du citoyen est le deuxième domaine de recherche prioritaire du pays après celui de l\\\\\\\\\\\\\\\'agriculture et la sécurité alimentaire. C\\\\\\\\\\\\\\\'est dans ce contexte que le présent projet est envisagé. Il comporte deux volets. Le premier volet écologique de ce projet est envisagé compte tenu de l\\\\\\\\\\\\\\\'intérêt de l’étude des interactions moustiques-environnement et de l’importance de mettre à jour la liste des espèces culicidiennes présentes dans la région de Souk-Ahras. Des approches proactives intégrées sont nécessaires pour gérer efficacement l\\\\\\\\\\\\\\\'émergence des moustiques sous l’impact du changement climatique et de l’activité humaine, qui semble susceptible de se poursuivre dans un avenir indéfini. Certes, l’utilisation des insecticides conventionnels neurotoxiques dans la majorité des compagnes de lutte (Marcombe et al., 2018) a considérablement réduit l\\\\\\\\\\\\\\\'incidence des maladies. Toutefois, ils sont particulièrement nocif pour l’humain, l’environnement et la biodiversité, notamment pour les abeilles (Tosi & Nieh, 2019). Sans oublier la résistance développée par les cibles (Deletre et al., 2019), déjà répandue chez le moustique de la fièvre jaune, Ae. aegypti; émerge dans le moustique tigre asiatique Ae. albopictus; et menace désormais la lutte mondiale contre les maladies arbovirales humaines telles que la dengue, la fièvre jaune, le chikungunya et le Zika (Dusfour et al., 2019 ; Mastrantonio et al., 2019).
Donc, il est primordial de chercher l\\\\\\\\\\\\\\\'efficacité d’autres principes actifs plus sûrs. Les plantes pourraient être considérées comme la principale source de composés chimiques (Kortbeek et al., 2018 ; Hetland, 2019). L\\\\\\\\\\\\\\\'intérêt des chercheurs s pour les produits végétaux naturels dotés de propriétés insecticides continu de croître par des études ethnobotaniques et en laboratoire (Bouguerra et al., 2017; Dris et al., 2017a, b; Hung et al., 2019 ; Kortbeek et al., 2019 ; Bouzidi et al., 2020 ; Draouet et al., 2020), tandis que la commercialisation de nouveaux insecticides botaniques et l\\\\\\\\\\\\\\\'expansion du marché des plantes existantes ont pris un retard considérable (Isman, 2020) en raison des difficultés de formulation qui sont attribuées au manque de données chimiques et de contrôles positifs (Lengaia et al., 2020). Ces composés possèdent généralement de multiples modes d\\\\\\\\\\\\\\\'action contre les insectes cibles (Hetland, 2019).
Le deuxième volet de ce projet couvre la valorisation de l’effet des extraits botaniques indigènes (Lantana camara, Tecoma stans) sur Culex pipiens L. (Diptera : Culicidae) l’espèce la plus abondante (Hamaidia et al., 2016) . L’impact direct ou retardé de ces extraits suite aux traitements larvicide et adulticide sera considéré en visant plusieurs aspects, physiologique, biochimique, morphologique, comportemental et toxicologique. Les extraits seront identifiés chimiquement et comparés.
Recherche sur la biodiversité des moustiques et son changement sous l’influence des différentes pressions humaine et environnementale pour une lutte durable
2. Explorer les facteurs affectant la distribution et la dynamique des populations des moustique
3. Valoriser les plantes indigènes comme bio-insecticides pour mieux contrôler les moustiques (caractérisation chimique et bioactivité)